Bois de l'Epinay et lacs



Cet espace situé face au Casino représente l’un des principaux attraits de la ville.
Développé entre deux rivières, l’Andelle à l’est et la chevrette à l’ouest, le bois de l’Epinay offre une grande diversité de milieu naturel et couvre une surface d’environ 75 hectares.
Les essences y sont très variées mais certaines parties présentent une forte dégradation due à leur surexploitation au XIXème par les briqueteries, les forges et les faïenceries.
Les étangs ne sont pas naturels, ils ont été aménagés sur d’anciennes tourbières dans les années 1980, permettant ainsi de rendre l’espace plus accueillant.

Aujourd’hui protégé et classé espace naturel sensible du Département, cet endroit offre 4 jolies promenades ouvertes au public (promenades écologiques et forestière) :

  • Le Miroir aux oiseaux (550mètres) permet de longer le 1er étang. C’est une zone humide ou la végétation est choisie pour contribuer à la consolidation des berges avec un aménagement paysager du bassin.
  • Etangs sauvages (450 mètres) : crées en 1989 sur un marais tourbeux, ils sont étagés sur deux niveaux et séparés par des digues de terre. Alimentés par la rivière l’Andelle qui prend sa source en amont dans le bois. Aménagement plus sauvage contribuant à la nidification des oiseaux et canards. La promenade longe un seul côté.
  • La Hêtraie (1.250 mètres) : cette promenade permet de découvrir la partie boiser du Bois de l’Epinay. La présence nombreuse de bouleaux est dû au fait qu’après l’exploitation de cet espace par l’homme pour les forges, les briqueteries, les faïenceries… seul cette essence a su recoloniser ce milieu naturellement.
  • La Chevrette (850 mètres) : La source est matérialisée dans le bois par une petite cabane en bois, aménagement déjà présent au XIXème siècle. Un kiosque était présent aussi à cette époque, disparu depuis. Pour comprendre l’originalité de cette source de la chevrette, il faut savoir qu’il y a environ 130 millions d’année se déposaient dans une mer peu profonde des sables et du fer provenant du démantèlement des massifs granitiques continentaux. Ces formations mises à nues par l’érosion, sont traversées par l’eau de pluie et les multiples rus souterrains qu’elle engendre. Celle-ci dissout et entraine les oxydes ferriques contenus dans les sables. Dans cette eau légèrement acide, le fer reste en suspension, ce qui explique cette curieuse couleur que l’on découvre tout au long du parcours.
    La Chevrette se jette ensuite dans l’étang de l’Epinay, ouvert à la pêche.